Comment réduire son impact sur l’environnement pendant les vacances ?

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8 %, c’est le nombre que représentent les émissions totales de CO2 causées par le tourisme dans le monde. Partir en vacances ne veut pas dire pollution et abus écologiques. Au contraire, c’est l’occasion de continuer sur sa lancée respectueuse de l’environnement du quotidien ou de prendre de nouvelles résolutions écoresponsables. Profiter de ses vacances en limitant sa pollution et en respectant l’écologie, c’est possible grâce à des gestes simples. Voici 6 façons de réduire son impact environnemental pendant ses vacances.

 

1. Choisir une crème solaire respectueuse de l’environnement

 

Il est très important de protéger sa peau du soleil. Malheureusement, certaines crèmes solaires contiennent des substances nocives pour la santé, mais aussi pour l’environnement. Durant une baignade, les crèmes solaires rejettent des composants qui polluent l’eau et sont responsables de dommages pour la faune et la flore aquatique. Heureusement, certaines marques proposent des crèmes solaires bio. Lisez bien les étiquettes et préférez un filtre minéral non chimique. Si vous voulez aller encore plus loin, il existe des vêtements techniques qui protègent des rayons ultraviolets du soleil.

 

2. Réfléchir aux moyens de transport

 

Le bateau et les transports aériens sont les deux moyens de transport les plus polluants. L’avion représente 20 % des émissions carbone mondiales du tourisme, selon un rapport de la Fondation Nicolas-Hulot. C’est le principal poste d’émissions des vacances. Toutefois, si les déplacements en avion ne sont pas fréquents et que l’écologie et l’environnement sont respectés pendant ses vacances et durant son quotidien, ce n’est pas un comportement criminel de prendre l’avion.

Sachez qu’il existe certaines compagnies aériennes qui reversent un pourcentage du prix du billet à des projets écologiques. De plus, une fois sur place, vous pouvez contrebalancer l’impact carbone de votre déplacement en avion en n’utilisant que des moyens de transports écologiques (marche, vélo, transports en commun, covoiturage…).

 

3. Éteindre et débrancher ses appareils électriques

 

L’énergie est la première source de gaspillage pendant les départs en vacances. On en consomme sur le lieu de vacances, mais également à la maison, si certaines précautions ne sont pas prises. Lorsque l’on n’est pas chez nous, il est important de penser à éteindre et débrancher tous ses appareils électriques. Ordinateur, box Internet, cela peut même être le moment de vider et laver votre frigo et votre congélateur, qui consomment énormément d’énergie. L’Ademe affirme qu’un ordinateur, même en veille, consomme de l’énergie : de 20 à 40 % de sa consommation en marche. Éteindre et débrancher ses appareils électriques représente non seulement une belle économie d’énergie, mais aussi une économie pécuniaire.

 

4. Acheter son matériel d’occasion

 

En préparant vos vacances, vous vous rendez compte qu’il vous manque du matériel. Avant de dépenser une fortune dans un magasin spécialisé, pensez à faire fonctionner l’économie circulaire en regardant sur les sites et applications de revente d’occasion.  On y trouve de tout (tente, duvet, matelas gonflable, bouée, table pliante, canoë, jeux de plage, vêtement de pluie, tonnelle…). Vous trouverez certainement des pépites à bas prix !

 

5. Réserver un hébergement respectueux de l’écologie

 

Pour respecter vos engagements écologiques, même en vacances, réservez un hébergement en accord avec vos convictions. Pour cela, lisez bien les descriptions des annonces ou recherchez votre prochain hébergement de vacances sur des sites qui référencent les hébergements respectueux de l’environnement comme Voy’agir.

 

6. Réduire son impact environnemental en consommant local

 

Voyager, c’est l’occasion de s’imprégner de la culture et des spécialités gastronomiques locales. Sillonner les marchés locaux, profiter de la gastronomie et des spécialités de la région. Consommer local, c’est le bon plan pour se régaler tout en réduisant son impact environnemental.