L’impact positif du parquet dans la lutte contre le réchauffement climatique

Le changement climatique est l’un des défis les plus pressants de notre époque. De plus en plus de preuves scientifiques pointent du doigt l’influence prédominante des activités humaines dans le déclenchement et l’accélération de ce phénomène. En particulier, les émissions de gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone (CO2), contribuent au réchauffement climatique, dont les conséquences se font ressentir sous forme d’événements météorologiques extrêmes, d’élévation du niveau des mers ou encore de transformation des écosystèmes. Se diriger vers une économie faible en carbone est donc indispensable pour inverser cette tendance et atténuer les effets d’un réchauffement mondial continu. À cet égard, l’industrie du revêtement de sol peut apporter sa contribution, notamment par le biais du parquet, qui offre une opportunité unique de concilier esthétisme, durabilité et lutte contre le réchauffement climatique. Vous pouvez vous rendre sur ce lien.

 

Les impacts environnementaux du parquet

 

Le parquet est un choix de revêtement de sol durable et respectueux de l’environnement. Fabriqué principalement à partir de bois, une ressource renouvelable, il présente de nombreux atouts écologiques. En effet, l’empreinte carbone du parquet reste relativement faible comparée à celle d’autres types de revêtements de sol plus énergivores dans leur fabrication. Pour comprendre l’ensemble de ces avantages, il est nécessaire d’examiner en détail le cycle de vie du parquet, de l’arbre debout en forêt au plancher fini installé dans une habitation.

 

Le processus de production du parquet

La production du parquet commence avec l’abattage des arbres qui seront transformés en planches. Ce processus, bien que nécessitant de l’énergie et des moyens de transport, est moins énergivore que la production de revêtements de sol en matériaux synthétiques, comme le vinyle ou le carrelage. Ces derniers nécessitent l’extraction de minéraux ou de pétrole, leur transformation en matériau fini par des procédés industriels consommateurs d’énergie, puis leur transport jusqu’au site d’installation. Par ailleurs, la production de parquet utilise moins de produits chimiques potentiellement nocifs que la fabrication de revêtements de sol synthétiques.

 

L’empreinte carbone du parquet

L’ensemble du processus de production du parquet, de la coupe de l’arbre à la pose du sol, a une empreinte carbone relativement faible si on la compare à celle des revêtements de sol synthétiques. Par ailleurs, le parquet est reconnu pour sa longévité. Il est courant de voir des parquets centenaires, voire bicentenaires, dans certains bâtiments anciens, alors qu’un revêtement de sol synthétique est généralement remplacé après une vingtaine ou une trentaine d’années au maximum. Si l’on prend en compte la durée de vie, l’empreinte carbone du parquet est donc encore plus basse, car on évite les émissions liées au remplacement des autres types de sols. De plus, en fin de vie, le parquet peut être recyclé, voire mieux, réutilisé. Il peut ainsi servir à la fabrication de nouveaux parquets, de meubles ou même être utilisé comme combustible pour le chauffage.

 

La gestion durable des forêts : une solution pour lutter contre le réchauffement climatique

 

On l’a vu, le parquet a un impact positif pour l’environnement et le climat, mais ce n’est pas tout. Il peut aussi être un outil pour la gestion durable des forêts. En effet, pour être transformés en parquet, les arbres doivent être abattus. Une gestion responsable de ce processus est donc indispensable pour préserver les forêts. A cet effet, des systèmes de certification forestière ont été mis en place pour garantir que le bois utilisé pour la fabrication du parquet provient de forêts gérées de manière durable.

 

Le processus de reboisement

Le reboisement est un élément clé de la gestion durable des forêts. Pour chaque arbre coupé, un ou plusieurs jeunes arbres doivent être plantés pour le remplacer. De cette manière, les forêts restent vivantes et fonctionnelles, elles restent source de biodiversité et de ressources pour les populations locales. Mais, plus encore, elles absorbent du CO2 : les arbres jeunes, en phase de croissance, absorbent en effet davantage de dioxyde de carbone que les arbres plus âgés. En favorisant le reboisement grâce à la consommation de parquet, nous travaillons donc aussi à la réduction du niveau de CO2 dans l’atmosphère.

 

La capacité d’absorption du CO2 par les arbres

La relation entre les arbres et le CO2 est complexe. D’un côté, les arbres absorbent le CO2 grâce à la photosynthèse pour croître. De l’autre, ils le rejettent lorsqu’ils meurent et se décomposent. Cependant, dans un contexte de croissance du stock d’arbres, notamment par reboisement, la balance est clairement en faveur de l’absorption. De plus, le bois coupé pour la fabrication du parquet ne retrouve pas l’atmosphère aussi vite que le bois d’un arbre qui meurt et se décompose. Il reste séquestré pendant de nombreuses décennies dans le parquet. On parle alors de « puits de carbone ». En favorisant le reboisement et l’utilisation de parquet, on peut donc contribuer à réduire les niveaux de CO2 dans l’atmosphère.

 

Le rôle du parquet dans l’atténuation du réchauffement climatique

 

Les avantages thermiques du bois

Le bois possède d’excellentes propriétés thermiques qui lui confèrent un avantage indéniable dans le contexte actuel de lutte contre le réchauffement climatique. Tout d’abord, le bois est un isolant naturel exceptionnel. Contrairement à d’autres matériaux, le parquet offre une sensation de chaleur au contact, ce qui contribue au confort d’une habitation et peut permettre de réaliser des économies d’énergie en réduisant le besoin en chauffage. Qui plus est, le bois possède une capacité unique à absorber et à restituer l’humidité de l’air, contribuant ainsi à la régulation naturelle du taux d’humidité et de la température à l’intérieur des bâtiments. Cela peut également contribuer à réduire les besoins en climatisation durant l’été et en humidification durant l’hiver, et donc à diminuer encore les émissions de CO2.

 

La séquestration de carbone par le parquet

Au-delà des avantages thermiques inhérents à son utilisation en tant que revêtement de sol, le parquet joue également un rôle actif dans la lutte contre le réchauffement climatique par sa capacité à séquestrer du carbone. En effet, durant leur croissance, les arbres absorbent du CO2 de l’atmosphère et le stockent sous forme de carbone dans leur bois. En transformant le bois en parquet, une partie du carbone initialement présent dans l’atmosphère sous forme de gaz à effet de serre se retrouve ainsi stockée de façon durable dans le matériau du parquet. Cela contribue donc activement à la réduction de la présence de gaz à effet de serre, et en particulier de CO2, dans l’atmosphère. Aussi étonnant que cela puisse paraître, choisir un parquet en bois plutôt que d’autres revêtements de sol peut donc s’avérer être une contribution significative à l’effort global de lutte contre le réchauffement climatique.

 

Conclusion

 

En dépit des idées reçues, le parquet n’est pas seulement une question d’esthétique et d’élégance, c’est aussi un choix de consommateur responsable qui prend en compte les enjeux environnementaux actuels. Le parquet présente une faible empreinte carbone tout au long de son cycle de vie, contribue à la gestion durable des forêts par le biais de la certification de son bois, peut aider à réduire les émissions de CO2 grâce à ses propriétés thermiques et participe à la séquestration de carbone lors qu’il est utilisé comme revêtement de sol. Ainsi, loin de l’image stéréotypée d’un produit de luxe élitiste, le parquet se pose comme une alternative respectueuse de l’environnement, durable et bénéfique pour le climat face aux revêtements de sol synthétiques. Pour votre futur projet de construction ou de rénovation, songez à cet allié dans le combat contre le réchauffement climatique : le parquet, un choix à la fois esthétique, confortable et responsable!